La réglementation du capital et l’interdépendance du capital, des risques et de l’efficacité des banques
Auteur : Do, Van Anh
Sous la direction de : Jean-Christophe Statnik
Université de Lille
Texte français
Mots clés : Sciences de gestion, Asie du Sud-Est, Réglementation du capital, Capital bancaire, Risque, Efficacité, Asean, Banques, Risque financier, Association des nations d’Asie du Sud-Est, Vietnam, Thaïlande, Philippines, Malaisie, Indonésie.
Résumé
Cette thèse se compose de trois études empiriques examinant la réaction des banques face aux évolutions de la réglementation bancaire et plus précisément le lien entre leur capital, leur risque et leur efficacité. Les trois essais se focalisent sur cinq pays de l’association des nations de l’Asie du Sud Est (ASEAN) : le Vietnam, les Philippines, la Thaïlande, la Malaisie et l’Indonésie. Le premier essai étudie l’impact des exigences de fonds propres sur les variations simultanées du capital et du risque. Les résultats établissent que si globalement les banques des pays étudiés augmentent leur capital pour absorber l’augmentation du risque, leur comportement diffère selon leur niveau de capitalisation. Suite à une augmentation de l’exigence en capital, les banques fortement capitalisées réduisent le risque, alors que les autres l’augmentent. Le deuxième essai questionne le rôle de l’efficience dans le lien entre le capital et le risque des institutions bancaires dans les cinq pays étudiés en prenant en compte leur structure de propriété ainsi que leur cotation ou non en bourse. Les résultats mettent à jour une relation bidirectionnelle entre le risque et l’efficacité des banques étudiées : une plus grande efficacité leur permet d’améliorer leur capital et une capitalisation plus forte augmente leur efficacité. Le dernier essai de cette thèse approfondi les résultats précédents en faisant une étude complète des relations dynamiques inter-temporelles entre les trois paramètres que sont le risque, le capital et l’efficacité. Les résultats montrent une forte réponse positive de l’efficacité au choc sur le capital. L’analyse révèle également une relation causale bidirectionnelle entre le capital et le risque de crédit.