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Le Soft power sud-coréen en Asie du Sud-Est

Une théologie de la prospérité en action

Le Soft power sud-coréen en Asie du Sud-EstHui-yeon Kim
IRASEC, Bangkok
novembre 2014, 96 p.
ISBN : 978-616-7571-21-8
Langue française Texte français

Cette étude consacrée au soft power sud-coréen, autrement qualifié de « puissance douce », permet de mieux comprendre un aspect méconnu du développement des échanges entre la Corée du Sud et les pays du sud-est asiatique. Il s’agit ici d’appréhender, en particulier, les liens qui se sont tissés entre la démarche prosélyte d’une Église pentecôtiste et l’expansion de la présence sud-coréenne au sein de la région.
Les actions menées par l’Église du Plein Évangile doivent être comprises en relation avec les efforts entrepris ces dernières années par le gouvernement et les grandes entreprises sud-coréennes afin de véhiculer une « bonne image » de la Corée du Sud et de faciliter les échanges avec les différents pays d’Asie du Sud-Est. Cette politique s’inscrit dans une démarche de long-terme fondée sur des sphères d’influences partagées issues des univers politiques, économiques et culturels.
C’est en effet dans cette optique que l’on peut s’interroger sur la mise en place de « stratégies d’influences sud-coréennes ». L’analyse précise de l’organisation et des activités de cette institution religieuse permet ainsi de mieux saisir l’articulation entre ces réseaux d’influences multiples, souvent analysés séparément, et de souligner le rôle de cette Église dans la mise en scène d’une représentation « fantasmatique » de la réussite du modèle de développement sud-coréen.
 

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SOMMAIRE

Liste des acronymes

Introduction

Le nation branding comme élément d’un soft power à la coréenne

1 - La stratégie d’une « puissance » en quête de reconnaissance
2 - Une coordination autour de l’« image » de la Corée du Sud
3 - Réguler les migrations de travail : un objectif économique et un enjeu global de coopération internationale

De Samsung à la « vague coréenne », ou comment « vendre » l’image de la Corée aux pays d’Asie du Sud-Est ?

1 - Une implantation institutionnelle accompagnant les investissements coréens
2 - La hallyu ou la promotion d’un produit d’appel
3 - Cultiver son image et s’en servir

La prospérité à la coréenne comme un outil de prosélytisme

1 - Une logique missionnaire s’appuyant et s’associant au développement économique de la Corée du Sud
2 - Une « théologie de la prospérité » revendiquant son efficacité au regard de la réussite économique de la Corée du Sud
3 - Un pas vers l’émigration par le mariage

Conclusion

Bibliographie